Suite de quatre ployants de style Louis XV
Bois sculpté et laqué
Suite de quatre ployants, en bois sculpté et laqué de style Louis XV. Les montants sculptés d’un décor asymétrique de volutes feuillagées, reposant sur des pieds patins. Garniture à coussin de plumes, en velours de mohair, et passementeries
Ces ployants s’inspirent de ceux offerts par le roi Louis XV à sa fille la duchesse de Parme, pour son palais de Colorno. Les tabourets en X étaient le siège de cour par excellence, dont l’usage était réglé par l’étiquette. L’usage voulait que les courtisans ne s’assoient pas en présence des souverains, mais sous Louis XIII à la cour de France, apparu le privilège, pour certaines femmes titrées, de pouvoir s’assoir en présence de la reine sur des tabourets. On les désignait comme femmes assises ou "tabourets" et cette prérogative fut réservée aux princesses du sang, aux duchesses, et aux princesses étrangères. Recevoir de la reine le tabouret de grâce fut un honneur disputé par les grandes familles jusqu’à la Révolution. Il faisait pendant aux « honneurs du Louvre » privilège accordé à certains hommes d’entrer en carrosse dans la cour des résidences royales.
Hauteur : 55 cm / Largeur : 70 cm / Profondeur : 62 cm
A set of four Louis XV style carved and lacquered folding stools, The sculpted uprights feature an asymmetrical decoration of leafy volutes, resting on pad feet. They are upholstered with cushions filled with feathers, in mohair velvet and adorned with trimmings. These folding stools are loosely inspired by those given by King Louis XV to his daughter, the Duchess of Parma, for her palace in Colorno.
l. 27.56 inch X H. 21.65 inch X P. 24.41 inch
X-shaped stools were the ultimate court seats, with their usage regulated by protocol. According to custom, courtiers were not allowed to sit in the presence of the sovereigns. However, during the reign of Louis XIII in the French court, certain Ladies of title were granted the exceptional privilege of sitting in the presence of the queen on stools. They were referred to as 'seated women' or 'tabouret,' and this coveted prerogative restricted to princesses of the royal bloodline, duchesses, and foreign princesses.