top of page

Claude Galle

Paire d'appliques aux Victoires ailées d'époque Empire

etiquette philippe guegan vase.jpg

Très belle paire d’appliques à deux lumières d’époque Empire
Attribué à Claude Galle (1757-1815)
Bronze finement ciselé et doré, à l’or mat et à l’or bruni et en bronze ciselé et patiné
Époque Empire, Paris vers 1809

La platine est ornée de deux palmettes ajourées, dont jaillit une  victoire ailée, dont le corps est une corne d’abondance, et qui tient  dans ses mains des paniers de fruits, dans lesquelles se placent les  chandelles.

L’attribution de cette paire d’appliques au bronzier Claude Galle,  repose sur leur similitude avec une paire d’appliques livrées par Claude  Galle pour l’ameublement du palais de la Résidence à Munich en 1809,  reproduite in in Hans Ottomeyer and Peter Pröschel, “Vergoldete  Bronzen”, 1986, p. 357, pl. 5.10.7

Claude Galle fut l’un des bronziers les plus importants de la période  napoléonienne, fournisseur de la cour, des monarchies européennes et de  l’aristocratie. Son nom apparait dans les registres du commerce à partir de 1784 et il est reçu maître  fondeur en 1786, année à partir de laquelle il reçoit ses premières  commandes du garde meuble de la couronne. Parmi ses contrats on peut  citer la dorures de bronzes d’ornement pour l’ébéniste Guillaume  Benneman. Il travaille également avec certains de ses confrères, dorant  un certain nombre de bronzes pour Pierre-Philippe Thomire, dont le  travail de ciselure a souvent été confondu avec celui de Claude Galle,  tant ils sont similaires.

Comme beaucoup Claude Galle souffrit des soubresauts économiques de la  période révolutionnaires. Pendant le Consulat il fut appointé  fournisseur officiel du Garde Meuble, ce qui lui procura des revenus  confortables, comme cette commande de bronzes de 65,543 francs pour le  palais de Saint Cloud. Il livre également les autres palais de l’Empire,  les Trianons, les palais des tuileries de Fontainebleau, Compiègne,  Rambouillet, ainsi que de nombreux palais italiens : Monte Cavallo à  Rome ou Stupinigi à Turin.

L’ingéniosité et la qualité d’exécution furent les marques de fabrique  du travail Claude Galle. Malgré de très nombreuses commandes publiques  Galle fut souvent très endetté, en partie à cause d’un train de vie  dispendieux et de sa passion pour la collection d’art. D’autre à cause  des retards de paiement de ses clients. Après son décès Feuchère et  André Coquille firent l’inventaire de son stock et s’employèrent à  recouvrer ses dettes. L’entreprise de Galle reprendre et prospéra sous  la direction de son fils, Gérard-Jean Galle (1788-1846).

A magnificent pair of Empire gilt bronze four-light wall-lights  attributed to Claude Galle, each with an acanthus and palmette backplate  issuing a winged harpy holding aloft in each hand a semi-circular  foliate-wrapped trumpet-shaped branch supporting vase-shaped  candle-holders.
Paris, circa 1810

The attribution of these magnificent wall-lights to Claude Galle  (1759-1815) is based on their close similarity with others by him in the  Charlottenzimmer in the Munich Residenz, which feature an identical  winged figure and branched light fitting but differing terminal  (illustrated in Hans Ottomeyer and Peter Pröschel, “Vergoldete Bronzen”,  1986, p. 357, pl. 5.10.7). Galle also supplied a similar pair of  wall-lights to the Grand Trianon, Paris on 13th December 1809, priced at  350 francs. (see Ledoux-Lebard, 1975, 149-50 and picture on the left  for comparison).

As one of the finest gilders and bronze makers of his day, Claude Galle  (1759-1815) enjoyed the patronage of royalty, the aristocracy and  Napoleon Bonaparte. From 1784 Galle began appearing in the trade  registers; he became a maitre-fondeur in 1786 and in the same year  received the first of many commissions from the Garde-Meuble to furnish  the royal palaces. Among many contracts he gilded fine bronze mounts for  the royal ébéniste, Guillaume Benneman. He also worked closely with  others, gilding a number of fine bronzes for Pierre-Philippe Thomire,  whose castings have often been confused with Galle’s, as they are so  similar.

Like many, Galle suffered as a result of the Revolution though the  situation dramatically improved when Napoleon came to power and  regenerated interest in the arts.

During the Consulate Galle was appointed an official supplier to the  Garde-Meuble for which he was paid handsomely, receiving for instance  65,543 francs for bronzes at SaintCloud. He also supplied other palaces  especially Les Trianons, Le Palais des Tuileries, Châteaux de  Fontainebleau, Compiègne, Rambouillet and a number of the Italian  palaces at Monte Cavallo Rome and Stupinigi near Turin. His commissions  included numerous light fittings, figural clock cases, vases and other  fine bronze furnishings.

Ingenuity and finesse were a hallmark of his work. Yet despite numerous  important commissions Galle was often in debt. This was partly due to a  lavish life style, for instance he owned several large properties as  well as a fine collection of art. In addition many of his clients, such  as Prince Joseph Napoleon, failed to pay him. After his death Feuchère  and André Coquille assessed his stock and managed to retrieve his debts.  Thus Galle’s business was reopened and prospered under the direction of  his son, Gérard-Jean Galle (1788-1846).

bottom of page